La mort subite du nourrisson (MSN)

 

 

         En France, 400 à 500 bébés meurent chaque année de la mort subite du nourrisson avant l'âge d'un an, le plus souvent entre entre 2 et 4 mois.

 

         Mais qu'est que la mort subite du nourrisson ?

        

         Tout d'abord, ce décès a lieu, le plus souvent, durant le sommeil du nouveau-né. Il est brutal et sans explication médicale connue. D'après une étude néo-zélandaise de 1991, certains facteurs pourraient favoriser cette mort rapide comme l'exposition au tabac, la position de couchage ventrale ou le non-allaitement.

 

         Nous allons donc nous demander comment l'allaitement jouerait un rôle dans la mort subite du nourrisson.

 

           Cette question est encore discutée à ce jour.

 

      Nous n'avons pas encore assez d'informations sur la mort subite du nourrisson,  nous ne pouvons donc pas savoir si elle est vraiment lié avec le lait maternel.

      Pourtant, une étude américaine de 2001, à l'aide de 117 cas de mort subite d'un nourrisson, a montré que l'allaitement maternel jouerait un rôle : il diminuerait le risque de 55 % s'il est partiel et de 75% s'il est exclusif.         Cela est expliqué car les enfants allaités au lait maternel sont moins sujet à des infections et se réveillent plus facilement.

      De plus, une étude scandinave a montré que si l'allaitement durait moins de 8 semaines, le bébé était 3 à 5 fois plus exposé à cette mort qu'un bébé allaité au moins quatre mois.

                

     Donc, allaiter le plus longtemps possible son enfant est très conseillé même si ce n'est pas totalement encore prouvé.