Tout d'abord l'asthme est une maladie respiration chronique qui provoque des crises dans lesquelles l'individu affecté a des difficulté à inspirer et expirer l'air des poumons.

 

Voyons comment l'allaitement aurait un impact sur cette maladie.

 

Ce sujet reste controversé mais une étude récente mettrait en avant l'effet protecteur de lait maternel. Celle-ci a été mené par des chercheurs de l'Inserm, Unité « Maladies infectieuses, auto-immunes et allergiques » et publiée en janvier 2008 dans la revue Américaine Nature Médecine. Ils ont prouvés que l'allaitement maternel diminuerait de 60% la possibilité que l'enfant soit asthmatique. Celle-ci c'est déroulée auprès de souris et de leurs souriceaux. Ils ont placés des souris allaitantes, seule, à des allergènes diffusés dans l'air ( de l'ovalbumine, un allergène qui déclenche des crises d'asthme)puis elles ont allaitées normalement leurs souriceaux. C'est ainsi que le risque d'asthme diminuerait de 60% par rapport aux souris non exposées. On explique cela, non pas par les anticorps présents dans le lait maternel, mais la présence dans le lait de l'allergène et d'une molécule immuno-suppressive, le TGF beta. Cet élément spécifique du lait maternel empêche la réponse immunitaire mais favorise le développement d'un état de tolérance. Cette étude a donc démontrer que la présence de cette molécule et l'environnement ( avec ou non l'allergène) peut diminuer le risque d'asthme adulte.

       D'un point de vue général, l'obésité est une maladie qui se caractérise par un excès de la masse graisseuse de l'organisme d'une personne et qui peut lui entraîner des problèmes de santé.

     

       En quoi l'allaitement jouerait un rôle sur cette maladie ?

 

       D'après un article du  British Medical Journal, si un enfant est allaité pendant 3 à 6 mois le risque d'obésité future est diminuer de 50% et si il est allaité pendant 1 ans le risque d'obésité serait de seulement 1%. Donc l'allaitement maternel jouerait un rôle dans la prévention de l'obésité. M.F Rolland Cachéra, dans la recherche à l'Inserm, explique cela du fait d'un déséquilibre entre les lipides et les protéines. Le lait maternel est riche en lipides (35g/L) mais pauvres en protéines (9g/L) pour répondre amplement aux besoins énergétiques du nourrisson. A l'inverse, les laits artificiels comme Picot ont un taux de lipides bien plus faible(29g/L) et de protéine bien plus élévé (18g/L). Dans ce cas là , le bébé ne reçoit pas assez de lipides pour bien se développer. Il s'habituera ensuite à ce déficit et quand les apports en lipides augmenteront,  le bébé est plus susceptibles de développer un surpoids. 

 

 

          Une étude européenne confirme cela, the « European Childhood Obesity Project ». Des bébés non allaités sont répartis dans deux groupes différents, un groupe où la quantité de protéines était élevé et lipides faible et un autre où c'était l'inverse comme dans le lait maternel. Cet apport en protéines et lipides plus ou moins élevé a été réalisé durant la première année des bébés. A l 'âge de 2 ans, les enfants dont la quantité de protéines était proche du lait maternel présentait un IMC et un taux de graisse plus faible. Cet IMC et ce taux de graisse étaient tout de même plus élevé que chez les enfants allaités au sein.

 

        En outre, les bébé allaitées contrôlent eux-même la quantité de lait absorbée alors que les bébés nourris au biberon n'ont pas cette capacité. Cette capacité est d'après des études récentes (2009/2011) du à la présence de protéines spécifiques dans le lait maternel qui jouerait un rôle dans la programmation métabolique et donc dans l'hypothalamus. L'hypothalamus est une zone du cerveau qui sous l'effet de différents hormones active les neurones de prise de nourriture ou celles générant la satiété.

 

Donc on peut en conclure que grâce à plusieurs facteurs le lait maternel préviendrait de l'obésité future d'un enfant.

 

 

 

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune. Elle se définit par un taux de sucre dans le sang trop important. L'insuline, hormone qui régule le taux de glucose (sucre) dans le sang soit la glycémie est crée par des cellules du pancréas. Si elles sont détruites, il n'y a plus de production d'insuline de ce fait la glycèmie n'est plus régulée et la maladie est présente.

 

Il y aurait-il un lien entre allaitement et diabète ?

 

 

Selon une étude suédoise, si un enfant est allaité, il présenterait moins de risque d'avoir un diabète de type I. D'après eux plus l'allaitement exclusif dure, plus l'enfant aura de chance à ne pas avoir de diabète soit une insuffisance d'insuline dans le pancréas puisque le lait maternel joue un rôle dans la flore intestinale.

 

Donc l'allaitement exclusif, en jouant un rôle dans la flore intestinale, protégerait un enfant du diabète de type I.